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Alibaba : l'UFC-Que Choisir dénonce des pratiques «problématiques»

By AFP

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Paris - L'UFC-Que Choisir a annoncé avoir saisi vendredi les services de la Répression des fraudes (DGCCRF) pour enquêter sur « les pratiques contractuelles problématiques » du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, dans le cadre d'une action coordonnée entre sept associations de consommateurs européennes.

« L'UFC-Que Choisir demande à la DGCCRF d'enquêter sur les conditions et pratiques contractuelles problématiques de la plateforme AliExpress appartenant au groupe Alibaba, ainsi que de prendre toutes les mesures nécessaires à la défense des consommateurs », précise un communiqué.

« L'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur les risques liés aux achats sur le site AliExpress et saisit les autorités françaises pour que ces pratiques, que nous estimons illégales et/ou abusives, soient sanctionnées », ajoute-t-il.

L'association de consommateurs dit s'être associée à Altroconsumo (Italie), UCL (Luxembourg), Consumentebond (Pays-Bas), OCU (Espagne), DECO (Portugal) et Test Achats/Test Aankoop (Belgique). Elle appelle Alibaba, qui relie des vendeurs principalement basés en Chine à de nombreux consommateurs européens, à respecter la législation de l'UE.

Le défenseur des droits des consommateurs rappelle ainsi l'existence dans l'UE d'un délai légal de rétractation de 14 jours, qui permet de renvoyer la marchandise et d'être remboursé.

Il relève que les conditions générales des articles doivent être rédigées en français et non en anglais sur le territoire national.

Enfin, en cas de litige, il ajoute que les consommateurs doivent pouvoir saisir un juge français et non « aller à Hong Kong ».

« Je suis inquiet au sujet de l'Europe, inquiet des inquiétudes de l'Europe », avait justement déclaré jeudi Jack Ma, le patron d'Alibaba.

« Vous avez des règles et lois si parfaites », avait ironisé le dirigeant en marge du salon des start-up Vivatech à Paris. « Ce que tout le monde doit faire, c'est suivre ces règles et lois, et si (les Européens) commencent à s'inquiéter, ils font des règles et lois. Mais quand on a un problème, on commence par résoudre le problème ! »

« Si vous pensez que la révolution technologique est un problème, je suis désolé de dire qu'il ne fait que commencer. Si vous pensez qu'il s'agit d'une opportunité, elle vient de débuter. Une chose change : votre mentalité », avait-il conclu.

Mercredi, son groupe a annoncé un bénéfice net de 3,8 milliards de dollars au premier trimestre, en hausse de 242 pour cent sur un an. Le chiffre d'affaires sur la période a lui atteint 13,49 milliards de dollars. (AFP)

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