Roberto Cavalli se restructure et présente ses nouveaux projets

Roberto Cavalli a mis en marche un plan de restructuration en trois phases. Il inclue le renforcement de sa présence dans les marchés internationaux, la concentration de ses efforts dans la ligne féminine et le développement de son canal de vente au gros aux Etats-Unis.

Après avoir été racheté par le fonds italien Clessidra l’an dernier, la marque de luxe a démarré sa restructuration avec la nomination de Peter Dundas au poste de directeur artistique, juste après la sortie de son fondateur, Roberto Cavalli. Par ailleurs, le groupe continue à rénover son équipe de direction aux Etats-Unis et en Asie.

C’est désormais Dundas qui se charge de développer la ligne de prêt-à-porter, tandis que le groupe maintient ses efforts pour étoffer sa ligne de robes du soir et de gala, ainsi que ses chaussures et sacs à main.

Aux Etats-Unis, la marque cherche à élargir son réseau de points de vente au gros, qui représente 30 pour cent des ventes du groupe. Roberto Cavalli opère déjà avec un réseau commercial de 182 établissements au niveau global et projette de rénover ses magasins en leur donnant une nouvelle image. En plus de ces réformes, le site web de Roberto Cavalli sera également soumis à une relance afin de développer une stratégie de vente omnicanale.

L’Asie dans la ligne de mire

À moyen terme, le groupe devrait bénéficier d’une expansion vers de nouveaux marchés, notamment en Asie où il est moins présent que ses concurrents, dans des pays comme la Chine, le Japon et la Corée. Ces plans font partie de la stratégie de croissance de la société qui prévoit s’introduire dans la région en 2018 en collaborant avec des associés locaux.

Dans cette nouvelle phase, Roberto Cavalli accélèrera l’ouverture de nouveaux magasins et améliorera sa stratégie marketing et de communication pour atteindre une meilleure visibilité.

En 2015, Roberto Cavalli obtenait un bénéfice de 32,7 millions d’euros, face aux pertes de 9,7 millions d’euros de 2014. L’entreprise a enregistré l’an dernier un chiffre d’affaires de 179,7 millions d’euros, soit 14,2 pour cent de moins qu’en 2014. Le groupe attribue cette baisse aux nouveaux défis du marché du luxe, spécialement dans des pays comme la Russie où la marque a toujours eu beaucoup de succès.