Adidas parvient à mieux maîtriser les droits de douane

L'équipementier sportif Adidas est parvenu à limiter l'impact des droits de douane américains sur ses activités internationales. Pour l'année en cours, le directeur général Bjørn Gulden ne prévoit plus que des pertes d'environ 120 millions d'euros – auparavant, l'entreprise avait anticipé un impact négatif de 200 millions d'euros. La majeure partie de ces pertes devrait être enregistrée au quatrième trimestre. Après une ouverture de la bourse plutôt stable mercredi, les actions Adidas ont finalement accusé une baisse significative. En milieu de journée, le titre était en recul de 4 %.

Nouveaux flux de marchandises

Jusqu'à présent, Adidas n'a augmenté les prix que de manière sélective pour certains nouveaux produits aux États-Unis, a déclaré Bjørn Gulden. L'entreprise a tenté d'orienter sa production de manière à ce que les différents marchés soient approvisionnés depuis des pays où les droits de douane sont les plus bas possible. Ainsi, l'important marché chinois est de plus en plus approvisionné par la production locale.

Néanmoins, la pression exercée par la politique douanière américaine devrait s'accentuer l'année prochaine, estime Bjørn Gulden. La question de l'impact indirect des droits de douane reste entièrement ouverte, notamment en ce qui concerne la baisse du pouvoir d'achat due à l'inflation croissante et les éventuelles guerres de prix dans le secteur de la distribution.

Une nouvelle année avec les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football

Adidas avait déjà publié la semaine dernière les chiffres provisoires du troisième trimestre et, après un chiffre d'affaires record, a revu à la hausse ses prévisions pour l'année en cours. L'accent est désormais mis sur une bonne transition vers l'année 2026, selon Bjørn Gulden. L'année prochaine auront lieu, entre autres, les Jeux Olympiques d'hiver ainsi que la Coupe du Monde de football aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

À son arrivée chez Adidas en 2023, Bjørn Gulden avait avait dû dans un premier temps annoncer des pertes. Aujourd'hui, l'entreprise est sur la bonne voie et dégage une marge bénéficiaire d'exploitation de 10 %. En fin de compte, sur les neuf premiers mois de 2025, le bénéfice des activités poursuivies s'est élevé à 1,293 milliard d'euros. En 2024, à la même période, ce chiffre s'élevait à 851 millions d'euros.

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