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Allégations écologiques : 20 organismes de protection des consommateurs écrivent une lettre au secteur de la mode et du textile

By Caitlyn Terra

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Illustration de mode circulaire réalisée avec l’IA Crédits : Ceci est une image IA de FashionUnited

La lettre peut être consultée sur le site web de l'International Consumer Protection and Enforcement Network (ICPEN). Parmi ses signataires figurent, entre autres, les organismes de surveillance des consommateurs de France, des Pays-Bas, de Suède, de Norvège, de Turquie, d'Espagne, de Pologne et de Hongrie.

Avec cette lettre, les organismes de surveillance espèrent que le niveau d'exigence sera relevé en matière d'allégations écologiques. « Les lois nationales peuvent différer, mais cette lettre souligne que les mêmes principes de base s'appliquent aux entreprises dans de nombreux pays différents. »

Ces principes de base sont les suivants : veiller à ce que les allégations soient honnêtes, claires et précises, disposer de suffisamment de preuves pour étayer l'allégation, éviter l'utilisation de termes vagues et généraux et ne pas se focaliser sur les souhaits futurs, mais sur les mesures déjà prises pour atteindre les objectifs.

Les organismes internationaux de surveillance prennent la plume contre le « greenwashing »

La lettre indique aussi que les organismes de surveillance appellent à éviter les certificats auto-délivrés. « Les membres de l'ICPEN ont constaté une augmentation du nombre de labels environnementaux créés par l'entreprise elle-même ou par des parties externes. Les certificats doivent donner une image précise de l'impact environnemental du produit. Si ce n'est pas le cas, l'utilisation d'un tel label est une allégation trompeuse. » L'ICPEN indique également que les certificats sont parfois utilisés pour le marketing d'un produit entier, alors que le certificat n'est valable que pour une partie du produit.

Des critiques sont également émises à l'encontre de l'utilisation d'un filtre « durable » dans les boutiques en ligne. Étant donné que les conditions de ce filtre ne sont souvent pas claires, les consommateurs peuvent avoir l'impression que les produits sont meilleurs qu'ils ne le sont en réalité. L'ICPEN recommande par exemple de transformer le filtre en certificats spécifiques ou d'écrire, par exemple : « au moins 50 % de matériaux recyclés ».

L'ICPEN et les signataires de la lettre se disent ouverts à des discussions avec les marques et les parties prenantes qui souhaitent discuter du contenu de la lettre.

Au niveau européen, des travaux sont en cours sur la directive sur les allégations écologiques (« Green Claims Directive »). La législation exacte est encore en cours de renforcement et n'entrera en vigueur qu'à partir de 2027 au plus tôt. Les allégations environnementales trompeuses seront traitées par la « Green Claims Directive » et l'UE désignera des organismes nationaux de surveillance pour assurer le respect de la loi. Si une entreprise ne respecte pas les directives, une amende d'au moins quatre % du chiffre d'affaires annuel peut être imposée.

Cet article a été traduit à l'aide d'un outil d'intelligence artificielle, puis vérifié et édité par un journaliste de FashionUnited.

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