En 2025, la consommation de chaussures devrait augmenter de 8,4 % à travers le monde

Pour cette nouvelle année, les experts du World Footwear se montrent optimistes et annoncent de belles perspectives pour le marché de la chaussure. 

Le World Footwear, initiative d'APICCAPS (association de manufacturiers et de designers de chaussures portugais), lancé pour analyser et partager des données sur le marché de la chaussure, a publié son dernier rapport. Ce dernier stipule que le marché devrait croître de 8,4 % au cours de cette année. 

Les prévisions se basent d’abord sur la croissance observée sur certains marchés clés. Les importations ont augmenté dans cinq des dix premiers pays importateurs mondiaux, dont l'Espagne (5,95 %), la Belgique (3,8 %), les États-Unis (2,8 %), les Pays-Bas (2,3 %) et la Chine (0,4 %), ce qui indique une stabilité du marché. La France, marché important pour les chaussures portugaises, affiche une baisse des importations de 3,2 %.

Selon l'enquête sur les conditions commerciales, les experts s'attendent à une augmentation significative des ventes de chaussures sur les marchés numériques au cours des trois prochaines années. Les prévisions pour les magasins physiques sont plus modérées, mais restent positives.

Ainsi, si les prévisions se confirment, la consommation devrait augmenter de manière significative en Océanie (+ 25 %), suivie de l'Afrique (+ 13,3 %), de l'Asie (+ 9,2 %) et de l'Amérique du Nord (+ 8,3 %). Une augmentation plus modeste est prévue en Amérique du Sud (+ 3,2 %), tandis que les résultats en Europe stagneront avec une hausse de seulement 0,5 %.

« Nous prévoyons que 2025 sera une année de reprise pour le secteur de la chaussure à l'échelle internationale », déclare, dans un communiqué, Paulo Gonçalves, porte-parole de l'Apiccaps. Il souligne toutefois qu'« il existe encore plusieurs signes d'incertitude », notamment sur le continent européen. « Les entreprises doivent poursuivre leurs efforts pour trouver de nouveaux marchés ».

Malgré ces perspectives positives, les professionnels restent réalistes et pointent certains obstacles qui pourraient freiner cette tendance à la consommation. Parmi elles, le coût des matières premières ou des marchandises (42% considèrent ce facteur comme un frein), suivi par la concurrence sur les marchés intérieurs (40%), l'insuffisance de la demande sur les marchés intérieurs (29%) et sur les marchés internationaux (25%). Les droits de douane (24%), les problèmes de main-d'œuvre (22%), les difficultés financières (22%) et la concurrence sur les marchés internationaux (22%) sont également cités.