Louis Vuitton est visé par une enquête aux États-Unis suite à une violation de données

Le géant français du luxe Louis Vuitton fait l’objet d’une enquête aux États-Unis pour une violation de données. Des pirates informatiques ont eu accès sans autorisation à des informations clients. La filiale américaine de la marque, Louis Vuitton North America, Inc., est accusée d’avoir potentiellement enfreint les lois fédérales et des États, après avoir tardé à informer les personnes concernées suite à l’incident.

Malgré la violation survenue en juin 2025, le cabinet d’avocats spécialisé dans les actions collectives Schubert Jonckheer & Kolbe LLP a déclaré que la société new-yorkaise n’avait commencé à alerter les parties concernées que vers le 22 août. Suite à la violation, il a été confirmé que des informations telles que les noms, les coordonnées, les adresses, les dates de naissance et les numéros de passeport ou de carte d’identité nationale avaient été compromises.

Risque d’usurpation d’identité

L’incident aurait initialement touché environ 419 000 clients en Corée du Sud, en Turquie, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne. Parmi eux, environ 23 570 se trouveraient au Texas, tandis que 17 615 résidents de l’État de Washington auraient également reçu une notification de la violation.

Schubert Jonckheer a déclaré que les personnes touchées par l’incident pourraient être exposées à un risque d’usurpation d’identité ou à d’autres violations de la vie privée, et auraient donc droit à une compensation financière et à une injonction exigeant des changements dans la cybersécurité de Louis Vuitton.

Au cours des derniers mois, la société mère de Louis Vuitton, LVMH, a été victime de multiples cyberattaques. Après que des pirates informatiques ont ciblé Christian Dior, ils semblent s’être ensuite tournés vers Louis Vuitton, où un tiers non autorisé a eu accès à une partie de ses systèmes d’exploitation mondiaux.

LVMH s’ajoute à une liste croissante de marques et de détaillants de mode confrontés à des menaces de cybersécurité, une tendance qui a débuté plus tôt dans l’année avec Marks & Spencer, Adidas et Harrods, qui ont tous signalé des attaques similaires.

FashionUnited a contacté LVMH pour obtenir un commentaire sur le lancement de l’enquête.

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