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Prêt-à-porter: des offres de reprise a minima pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers

By AFP

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Boutique de l'enseigne Princesse tam tam (2024). Credits: RICCARDO MILANI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Quelques candidats aimeraient reprendre partiellement magasins et employés de Princesse tam tam et Comptoir des cotonniers, mais pas sous ces enseignes appartenant au géant japonais Fast Retailing récemment placées en redressement judiciaire, selon les offres consultées par l'AFP, confirmant une information du site L'Informé.

A peine quelques boutiques par-ci par-là et peu de salariés: des cinq offres publiées les 4 et 5 août par le greffe numérique du tribunal des activités économiques de Paris, une émane du groupe Antonelle (Un Jour Ailleurs, Antonelle, Kookaï), d'autres de marques plus confidentielles du prêt-à-porter.

L'appel d'offres lancé dans le cadre du redressement judiciaire ne concerne pas les marques Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers mais uniquement la cession de 26 magasins à l'unité ou par lots à la condition de reprendre leurs employés, afin qu'y soit poursuivie l'activité de commerce de prêt-à-porter, sous d'autres enseignes, peut-on lire dans les offres de reprise.

Aujourd'hui, il reste "une centaine de boutiques Princesse tam tam et Comptoir des cotonniers en France et environ 500 salariés (chez) Fast Retailing France, incluant le siège", avait détaillé dans l'été une source proche du dossier à l'AFP.

Ainsi le groupe Antonelle, spécialisé dans le prêt-à-porter féminin, se propose-t-il de reprendre 6 points de vente et l'intégralité de leurs 17 salariés, "afin de permettre la poursuite du développement de ses deux marques les plus récemment acquises: Kookaï et Un Jour Ailleurs", projette-t-il dans son offre. Les quatre autres candidats se disputent des magasins à Saint-Tropez, Saint-Malo, Strasbourg, Dijon, Boulogne-Billancourt et Paris.

Avant leur placement en redressement judiciaire début juillet, la marque de lingerie Princesse tam et tam et l'enseigne de prêt-à-porter féminin aux vêtements épurés Comptoir des cotonniers, respectivement fondées dans les années 1980 et 1990, avaient déjà considérablement réduit la voilure.

Un plan de sauvegarde de juin 2023 visait alors notamment la fermeture de 55 magasins sur 136 en France, ainsi que la suppression de 304 postes dans les deux enseignes. Mais les deux enseignes du groupe Fast Retailing France, filiale du géant japonais Fast Retailing dont la marque phare est Uniqlo, ont malgré tout eu du mal à résister à "un contexte de marché qui ne s'est pas amélioré", avait résumé fin juin une source proche du dossier à l'AFP.

Depuis plusieurs années, les marques de milieu de gamme sont mises en difficulté par l'"ultra fast fashion" et la seconde main, qui séduisent les consommateurs par leurs petits prix.

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