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Les services postaux mondiaux suspendent les envois vers les États-Unis suite aux changements de la règle « de minimis »

Les États-Unis mettent fin à la règle dite « de minimis », qui autorisait depuis 2016 l’entrée en franchise de droits pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars. Initialement supprimée en mai par Donald Trump pour les importations en provenance de Chine, cette exemption a été étendue en juillet à l’ensemble des pays.

À compter du 29 août, seules les lettres et les cadeaux personnels d’une valeur inférieure à 100 dollars pourront entrer sur le territoire américain sans droits de douane. Tous les autres colis seront soumis aux tarifs douaniers standards en fonction de leur pays d’origine.

Les envois arrivant avant le 29 août ne seront pas concernés. Mais ceux réceptionnés après cette date risquent d’être retournés à l’expéditeur pour éviter des frais supplémentaires, préviennent certains services postaux.

Impact immédiat sur la logistique mondiale

Face à cette réforme, plusieurs transporteurs ont choisi de suspendre ou de restreindre leurs services à destination des États-Unis.

En Allemagne, DHL a annoncé des restrictions temporaires sur l’envoi de marchandises pour particuliers et entreprises, après avoir déjà cessé le 22 août d’accepter les colis de clients professionnels vers les États-Unis. « Des questions clés restent en suspens, notamment sur la manière dont les droits seront perçus et par qui, ainsi que sur les données supplémentaires requises », a indiqué le groupe.

En Europe continentale, les services postaux de Belgique, de France, de Lituanie, de République tchèque et de Slovénie ont déjà interrompu leurs envois. Au Royaume-Uni, Royal Mail a suspendu ses exportations commerciales et espère mettre en place un nouveau système conforme d’ici l’entrée en vigueur des règles.

La même tendance est observée en Nouvelle-Zélande et en Australie : la poste néo-zélandaise a rendu ses livraisons vers les États-Unis « temporairement indisponibles », tandis qu’Australia Post a conclu un partenariat avec Zonos, un opérateur américain spécialisé dans le paiement de droits de douane, afin de permettre le prépaiement des frais par les clients.

Une mise en œuvre précipitée et confuse

Cette refonte réglementaire a pris de court de nombreux opérateurs postaux, qui dénoncent un manque de transparence et un délai trop court pour s’adapter.

PostEurop, l’association représentant les opérateurs postaux publics en Europe, souligne que les spécifications techniques du Customs and Border Protection (CBP) américain n’ont été publiées que le 15 août, « laissant aux services postaux européens un délai extrêmement court pour se préparer ». L’organisation ajoute que plusieurs points de la documentation nécessitent encore des clarifications.

Un dossier politique explosif aux États-Unis

La règle du « de minimis » faisait débat depuis plusieurs années à Washington. Déjà sous Joe Biden, l’avenir de cette exemption avait été remis en question.

Dès son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a accéléré le démantèlement de cette politique, accusant les vendeurs chinois d’en tirer profit et dénonçant l’entrée non contrôlée de marchandises illicites sur le sol américain.

Après la suppression de l’exemption pour les importations chinoises, plusieurs organisations professionnelles américaines ont plaidé pour une interdiction mondiale. Le National Council of Textile Organisations avait ainsi qualifié cette règle de « destructrice », estimant qu’elle favorisait un afflux de produits en provenance de Chine via des pays tiers.

Cet article a été traduit à l'aide d'un outil d'intelligence artificielle, puis vérifié et édité par un journaliste de FashionUnited.

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