La start-up de seconde main Omaj placée en redressement judiciaire
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Si lz succès du marché de la seconde main est indéniable, avec la dynamique impulsée par des acteurs tels que Vinted, certains acteurs peinent à imposer leur modèle. C'est le cas de la start-up Omaj.
Lancée en 2023, Omaj ambitionnait de révolutionner le secteur en bannissant une centaine de marques de fast fashion. Intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur d’articles de seconde main, la start-up dépose le bilan, selon les informations partagées par LSA Conso.
Dans une interview accordée à Fashionunited en avril 2024, Paul Charron, le co-fondateur, était pourtant très optimiste quant à l’avenir de l’entreprise : « Cette année, notre objectif principal est de gagner en notoriété. Nous avons un concept qui fonctionne bien », déclarait-il, ajoutant même qu’ « à ce stade, [ils estiment] que le plus dur a été fait et maintenant, [ils doivent] travailler sur [leur] visibilité et renforcer [leur] notoriété ». L’entreprise espérait atteindre un modèle rentable d’ici 2025-2026.
Selon Nuit France, Omaj n’a pas réussi à atteindre la rentabilité escomptée et a accumulé une dette de 700 000 euros en 2023. La levée de fonds de près de deux millions d’euros et le plan de transformation, lancé en 2024, dans l’objectif de réduire les coûts, n’auront pas permis à l’entreprise de se ressaisir.
Aujourd’hui, Omaj est à la recherche d’un repreneur. Pendant ce temps, l’activité de l’entreprise, qui compte 25 collaborateurs, continue de fonctionner.