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Les actions mode et beauté à la peine lors du « Lundi noir » : Prada chute de 13 %, On progresse de 3 %

By Jaime Martinez

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New York Stock Exchange, Wall Street. Credits: NYSE, vía Facebook.

L’incertitude et la panique face aux effets des droits de douane sur l’économie, combinées aux craintes que la guerre commerciale lancée par les États-Unis ne fasse qu’empirer, ont régi les marchés lundi, lors d’une nouvelle journée noire. Toutefois, cette journée s’est révélée contrastée pour les grandes entreprises de la mode et de la beauté cotées en Bourse, qui ont affiché de nouvelles pertes de manière inégale. FashionUnited se penche sur les performances boursières de ces grandes multinationales durant le « Lundi noir » du 7 avril.

Des indices boursiers globalement en baisse… mais de façon modérée

Le 7 avril, la Bourse de New York n’a perdu que -1,02 %, le Dow Jones limitant sa baisse à -0,91 %, le S&P 500 reculant de seulement -0,23 %, et le Nasdaq 100 parvenant même à clôturer dans le vert, en hausse de +0,19 %.

Une performance contrastée dans la mode et la beauté

Reflétant parfaitement cette performance inégale des grands indices, les secteurs de la mode et de la beauté montrent eux aussi des résultats variés. Après les fortes baisses généralisées de la semaine passée, les grandes entreprises cotées du secteur ont connu des performances contrastées. À noter particulièrement, pour la séance du lundi 7 avril, la chute de -13,30 % du groupe Prada, passé de 51,50 à 44,65 dollars hongkongais. Cotée à la Bourse de Hong Kong, l’action a souffert de l’intensification des pressions commerciales annoncées par la Chine et les États-Unis.

Côté positif, l’entreprise de sport On Running a enregistré une hausse de +3,43 %. Cette marque suisse, qui figurait en tête des sociétés les plus touchées lors de la précédente séance avec une baisse de -16,22 % le 3 avril, a cette fois bien rebondi, avec des actions remontant à 40,97 dollars, contre 44,94 dollars avant le « krach » de jeudi dernier (soit -8,83 %).

D’autres baisses, moins marquées

Outre la chute de Prada et la hausse de la société On, d’autres groupes ont subi des pertes, mais moins de manière moins prononcées que lors de la journée noire du 3 avril.

  • Ferragamo : de 5,61 € à 5,16 € (-8,02 %)

  • Puma : de 20,17 € à 18,70 € (-7,29 %)

  • Fast Retailing (Uniqlo) : de 44 900 ¥ à 41 650 ¥ (-7,24 %)

  • Hermès : de 2 273 € à 2 135 € (-6,07 %)

  • JD Sports : de 67,26 à 63,48 pence (-5,62 %)

  • Adidas : de 196,15 € à 186,35 € (-5 %)

  • Inditex : de 44,64 € à 42,48 € (-4,84 %)

  • LVMH : de 530 € à 507,60 € (-4,23 %)

  • Capri Holdings : de 14,51 $ à 13,91 $ (-4,14 %)

  • H&M : de 128,15 $ à 122,90 $ (-4,10 %)

  • L’Oréal : de 349,70 € à 335,85 € (-3,96 %)

  • Kering : de 170,86 € à 164,12 € (-3,94 %)

  • Burberry : de 660,80 € à 639,01 € (-3,30 %)

  • Puig : de 15,06 € à 14,60 € (-3,05 %)

  • Nike : de 57,24 $ à 55,61 $ (-2,85 %)

  • Coty : de 5,04 $ à 4,90 $ (-2,78 %)

  • Gap : de 19,21 $ à 18,70 $ (-2,65 %)

  • Zalando : de 30,15 € à 29,41 € (-2,45 %)

  • Ermenegildo Zegna : de 6,62 $ à 6,48 $ (-2,11 %), atteignant un plus bas historique

  • Richemont : de 15,37 $ à 15,16 $ (-1,36 %)

Les rares gagnants de la journée

Du côté des entreprises ayant résisté à la pression et terminé dans le vert :

  • The Estée Lauder Companies : +0,038 % (52,93 $ → 52,95 $)

  • Tapestry : +0,079 % (62,88 $ → 62,99 $)

  • Birkenstock : +0,25 % (43,87 $ → 43,98 $)

  • Amazon : +2,49 % (171 $ → 175,26 $)

  • On Running : +3,43 % (39,61 $ → 40,97 $)

Un clivage géographique : les actions américaines en meilleure posture

En analysant la performance des grands groupes de mode et de beauté côtés lors de ce « Lundi noir », un élément marquant émerge : ce sont surtout les entreprises cotées en Asie et en Europe qui ont essuyé les plus fortes baisses, tandis que les entreprises cotées à New York — qu’elles soient américaines comme Estée Lauder, ou étrangères comme Zegna et On Running — s’en sont mieux sorties.

L'important contraste avec la séance du jeudi 3 avril pourrait signifier que les entreprises cotées aux États-Unis ont déjà absorbé le choc tarifaire. Reste à voir, dans la séance de mardi et les jours suivants, si les valeurs européennes et asiatiques suivront cette tendance, ou si elles continueront à subir des pressions accrues. Une question qui dépendra largement de l’évolution de cette guerre commerciale dans laquelle les États-Unis se sont engagés.

Cet article a initialement été publié sur FashionUnited.es. Sa traduction a été vérifiée et éditée par un journaliste de FashionUnited après avoir été réalisée à l'aide d'un outil d'intelligence artificielle.

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