En coproduisant Chien 51, Lacoste explore un nouveau marché entre mode, culture et collector

Lacoste a coproduit le film « Chien 51 » interprété par Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Louis Garrel et Romain Duris. Il s’agit de la première coproduction cinématographique de la marque. Elle est associée à un article collector cobrandé : la Lacoste x Chien 51 Bomber Jacket.

L’action du film se situe à Paris, en 2045. L’intelligence artificielle contrôle la ville, désormais divisée en trois zones isolées. Deux policiers, Salia (Adèle Exarchopoulos, ambassadrice Lacoste) et Zem (Gilles Lellouche) sont forcés de faire équipe sur une enquête qui dégénère rapidement.

Lacoste est présent à l’écran à travers une scène spécialement cocréée, imaginant comment la griffe pourrait exister dans ce monde dystopique.

La marque a également conçu une pièce, portée dans le film par le personnage de Charlene, interprétée par Lala &ce (de son vrai nom Mélanie Berthinier), figure du mouvement queer et de la nouvelle génération du rap/trap français.

Le merchandising, un nouveau débouché économique pour les marques de mode ?

Le cobranding est un bomber en taffetas de nylon rembourré, coupe ample, large crocodile matelassé et col avec capuche intégrée.

Issu d’un échange entre Pelagia Kolotouros, directrice de la création de Lacoste, et le réalisateur du film Cédric Jimenez, la Lacoste x Chien 51 Bomber Jacket est éditée en 51 exemplaires. Elle est distribuée à la boutique Lacoste Arena et à travers Paris depuis le 15 octobre 2025, au prix de 590 euros.

Le merchandising issu de films, séries ou clips représente déjà depuis longtemps un débouché économique important pour certaines industries culturelles. Les marques de mode y trouvent un terrain nouveau : un storytelling renouvelé, la création d’un objet chargé d’un imaginaire narratif (ici, le bomber Chien 51) ; une valeur ajoutée, l’objet devient un collector lié à une œuvre culturelle ; enfin une cible élargie. Tout cela ouvre un marché entre mode, culture et collection limitée, comprenez exclusivité.

À travers cette première coproduction, Lacoste s’inscrit dans une stratégie de soutien à la création artistique française. En 2024, Lacoste s’était associée au spectacle musical La Haine (adaptation scénique du film culte de Mathieu Kassovitz, en 1995). La collaboration avec Lala &ce, rappeuse et performeuse française, est un autre exemple de soutien à une artiste émergente et représentative de la scène culturelle française actuelle.