La Casa : un documentaire sur l’école de mode Casa93 sort en salles
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Un documentaire sur l’école de mode Casa 93, réalisé par Caroline Benarrosh, suit le parcours de ses étudiants durant une année scolaire et à la veille d’un défilé de mode. Sortie en salles mercredi 3 septembre 2025.
En novembre 2024, FashionUnited publiait « Clap de fin pour l’école Casa93 Mirail et l'association ModaFusion ». Une annonce discrète, d’autant que douloureuse pour tous ceux qui avaient suivi l’histoire de cette école, créée en 2017.
Casa93 avait ouvert ses portes à Montreuil (Seine-Saint-Denis), puis à Toulouse sous le nom de Casa Mirail. Fondée par Nadine Gonzalez, via l’association ModaFusion, elle accueillait gratuitement des jeunes des quartiers populaires ou en décrochage scolaire
Ce mercredi 3 septembre 2025, Casa 93 renaît de ses cendres dans les salles de cinéma via un documentaire signé Caroline Benarrosh, ex-journaliste d’investigation aujourd’hui réalisatrice.
Caroline Benarrosh a suivi de près la promotion 2023 et immortalisé une année scolaire aux côtés des jeunes étudiants.
Sous l’œilleton de sa caméra, Lobaï, Mathis, Chloé, Le Grain ou Émilie, soit une vingtaine d’élèves, âgés entre 18 et 25 ans, revivent. Ils sont issus de milieux défavorisés et en rupture avec le système, mais ils ont un point commun : une créativité débordante et des rêves immenses.
« La mode comme acte de résistance » peut-on lire sur l’affiche et il est vrai que le projet pédagogique de cette école s’inscrivait en marge des écoles existantes.
« Les écoles de mode en France, majoritairement privées, coûtent plusieurs milliers d’euros par an à l’inscription. En est-il possible autrement ? La Casa est un documentaire qui met en avant l’hypothèse d’une école alternative, gratuite et inclusive, où l’on suit les élèves durant un an », écrit Victoire Satto pour The Goods Godd sur Instagram.
« 6 000 à 9 000 euros par an. C'est le prix moyen d'une école de mode à Paris. L'accès à ces parcours reste largement conditionné par l'origine sociale, les moyens financiers, le capital culturel » ajoute le magazine.