Le MAD ouvre ses portes à la nouvelle vague mode avec Maitrepierre SS26

À l’occasion de la fashion week Paris et de l’exposition « Paul Poiret, la mode est une fête », le musée des Arts Décoratifs (MAD) a choisi de mettre en avant la jeune marque Maitrepierre avec un espace dédié pour son défilé printemps-été 2026 et l’exposition de huit silhouettes.

Ce projet est né dans le cadre de l’expo « Paul Poiret, la mode est une fête », qui se tient jusqu’au 11 janvier 2026. Une silhouette de Maitrepierre a été sélectionnée, Alphonse Maitrepierre, créateur de la marque éponyme, partageant des affinités avec le couturier du XIXe siècle qui a révolutionné la mode en libérant les femmes du corset.

Poussant la réflexion, le MAD a décidé d’offrir un espace à Alphonse pour son show (autour du grand escalier en entrant sur la gauche) et la possibilité d’exposer huit silhouettes après le défilé.

Maitrepierre PE26 : une collection hommage à Paul Poiret

L’idée est d’ouvrir un dialogue entre des archives conservées et la mode contemporaine en retravaillant ces pièces. Ainsi, la première silhouette de la collection printemps-été 2026 reprend une illustration d’Iribe pour Poiret.

La démarche est en parfaite corrélation avec l’ADN de Maitrepierre. En effet, la griffe s’inscrit dans une esthétique qui mêle old fashion et culture geek (innovation technologique, numérique, etc.).

Concrèrement, cela donne des broderies de pierres en 3D imprimées sur tissu, des faux plumages découpés au laser, des effets de pois brodés sur base à pois en polyester recyclé, des illusions de brûlures de tissu grâce à un traitement à l’ozone, ou encore des tissus imprimés par pulvérisation.

Ces prouesses techniques ont été réalisées en partenariat avec Les Teintures de France, qui s’affirme définitivement comme un allié des expérimentations les plus poussées auprès des jeunes marques comme des plus connues. Les chaussures sont le fruit d'une collaboration avec Carel.

Au-delà de l’effet communication, cette expérience menée par le MAD pourrait être renouvelée. Ne serait-ce que pour attirer la gen Z dans les musées. Paul Poiret est un couturier que beaucoup de jeunes ne connaissent pas. En cela, faire un parallèle avec la nouvelle garde a du sens.