Vetements perd son procès aux États-Unis concernant l'enregistrement de sa marque
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Le label de mode suisse Vetements n'est pas autorisée à s'enregistrer en tant que marque aux États-Unis. La cour d'appel américaine l'a confirmé le 21 mai, après une bataille juridique qui aura duré plusieurs années. Les juges ont ainsi confirmé la décision antérieure de l'office américain des marques et des brevets (USPTO) de rejeter la demande. La raison : le mot français « vêtements » est considéré aux États-Unis comme trop général pour être protégé en tant que marque.
Selon la cour, la plupart des consommateurs américains traduiraient le mot par « clothing » (vêtements en anglais), et le comprendraient donc comme un nom plutôt que comme une marque. Il entre donc dans la catégorie des « termes génériques » qui, selon le droit des marques – même s'ils proviennent d'une autre langue – ne peuvent être protégés. L'argument de Vetements selon lequel le nom jouit d'une notoriété dans le monde de la mode a été rejeté.
La décision souligne le principe juridique selon lequel les termes génériques, même lorsqu'ils proviennent d'une langue étrangère moderne, ne peuvent pas être enregistrés en tant que marque. L'affaire était en cours depuis 2020 sous le nom « In re Vetements Group AG, 2023-2050, 2023-2051 (Fed. Cir.) ».
Vetements a été fondée en 2014 par Demna Gvasalia et son frère Guram Gvasalia. La marque a commencé comme un collectif de designers et a rapidement attiré l'attention avec une approche singulière du streetwear. Les vêtements de tous les jours – tels que les hoodies, les jeans et les T-shirts – ont été délibérément agrandis, déformés ou décorés avec des logos ironiques.
La marque est également connue pour ses collaborations. Elle a notamment collaboré avec Comme des Garçons, Eastpak, Hanes, Levi’s, Manolo Blahnik, Reebok et DHL.
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