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À quoi ressemble le Yalla Yalla Festival soutenu par Who’s Next ?

By Florence Julienne

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Retail|En Images
Yalla Yalla Festival Credits: Yann Vienne

Le week-end du 7 et 8 juin 2025, se tient le Yalla Yalla Festival, sous l’impulsion de Regina Daghman, fondatrice de Yallä store et Hajar, alias 109WITHH. FashionUnited s’est rendu sur place, le soir de l’inauguration, pour en savoir plus sur cet événement hybride, sponsorisé par le groupe WSN*.

En fait de WSN, leur présence au Consulat (14 avenue Parmentier, Paris), lieu de l’événement, est plutôt discrète. Un seul stand les caractérise : celui du magazine DRP qui correspond à leur salon éponyme, orienté street culture.

Pour ceux qui s’en souviennent, on retrouvait l’esprit qui a animé Who’s Next à ses premières heures. Et surtout, on retrouve cette volonté, qui anime Frédéric Maus, directeur général de WSN, de s'envoler avec la jeune génération, adepte des festivals, consommatrice de mode créateurs et de seconde main.

Yalla Yalla Festival Credits: Yann Vienne

« Ce qui caractérise le Yalla Yalla Festival, c’est qu’à cinq euros l’entrée, personne n’est obligé d’acheter, indique Regina Daghman à FashionUnited. Les festivaliers peuvent venir boire un verre, regarder les spectacles ». Ou juste « choufer », terme inspiré du mot arabe « chouf » qui signifie « regarder ».

Yalla Yalla Festival, Regina Daghman Credits: F. Julienne

Yalla Yalla Festival : se vêtir et se divertir n’empêche pas de penser

Même si le mot Yalla (traduire « allons-y, en avant ») est employé par beaucoup sans connotation culturelle, il est rattaché à la culture arabe (Moyen-Orient, Afrique du Nord). Côté vêtements, accessoires ou animations, cela ne se ressent pas (du moins le soir de l'inauguration).

Atelier Sarita, le kimono icône du quotiden Credits: Yann Vienne

Aux bijoux, se trouvent Jazia Bijoux, une marque digital native vendue en ligne sur etsy, qui propose des pièces vintage et notamment des boucles d'oreilles à clip, ce qui est de plus en plus rare sur le marché. Nacho Jewels, des pièces en métal aux formes spectaculaires (au sens propre du mot). Ou encore, PyleArt, qui fabrique des bagues à partir de petites cuillères.

Aux accessoires créateur, se trouve Maison Sneakers qui customise les baskets. Côté fripes, il faudrait plus d'une soirée pour prendre la mesure de l'offre.

Un stand et une affiche se distinguent. Sur l’affiche est écrit : « Nous ne sommes pas une ONG. Nous sommes des Palestiniens au service des Palestiniens. Sa7ten (organisation culturelle franco-palestinienne fondée pour promouvoir la culture palestinienne, ndlr) a émergé. Ce n'est pas de la charité. C'est la façon dont nous prenons soin les uns des autres, avec dignité et selon nos propres termes. »

SA7TEN, organisation basée à Paris Credits: Yann Vienne

Une présence qui évoque un changement de postures qui est peut-être en train de s’opérer dans l’écosystème de la mode française (et pas que) vis-à-vis de ce qui se passe dans le monde. Dans ce nouveau festival qui compte bien récidiver, la mode semble adopter un nouveau langage.

Yallah Yallah Festival Credits: Yann Vienne

*WSN : Who’s Next, Premiere Classe, Run, DRP, salon de la lingerie, Matter and Shape.

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